Vous avez accompagné Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Chine en novembre dernier. Cela vous a-t-il aidé à concrétiser des contrats ?Absolument ! Je vois nettement la différence. Le fait d'avoir accompagné le président de la République m'a donné de la crédibilité vis-à-vis des autorités chinoises et de nos prospects. C'est d'autant plus vrai pour une PME comme la nôtre qui a forcément plus de difficultés à se faire connaître qu'une grosse structure. Nous allons donc enfin pouvoir passer à la vitesse supérieure.Combien de temps pensez-vous que cette visite officielle va vous faire gagner ?Au moins un ou deux ans ! Ce n'est pas que nous n'avions rien fait sur place auparavant, bien au contraire - notre première approche remonte à 2005 - mais, dans ce pays, il faut d'abord nouer de bons contacts avant même de commencer à parler affaire - une première étape que nous avions déjà franchie. Mais, pour autant, nos relations demeuraient encore évanescentes. Depuis ce voyage, elles ont pris un autre visage : maintenant, les gens veulent me voir...Quels espoirs fondez-vous sur la Chine ?Ils sont énormes. Le design en Chine est un marché qui explose, notamment dans le secteur des moyens de transports publics, qui est un de nos domaines de prédilection. Sans parler de l'attrait que revêtent la culture et le patrimoine français, sachant que nous représentons les deux grands châteaux de la Loire que sont Chenonceau et Amboise. Le succès de notre agence Arts de la France à Pékin, dirigée par Ni Zhen, est là, d'ailleurs, pour l'attester. C'est dire si le fait d'avoir accompagné le président de la République nous a aidés. Nous avons d'ailleurs monté une association avec les autres PME qui ont participé à ce déplacement afin de mettre en place les outils qui nous permettront, ensemble, d'aller encore plus vite.

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:16

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