Q-Labs élargit son horizon

Depuis ce début d'année, armateurs et chantiers navals emboîtent le pas à l'automobile et à l'aéronautique sur le terrain de la sûreté informatique. Avec un premier contrat signé par l'américano-norvégien Royal Caribbean ,Q-Labs, spécialiste des risques liés aux technologies de l'information, s'engage dans un nouveau secteur. Cette filiale du groupe norvégien DNV, lui-même prestataire de services en management des risques, a aussi su convaincre un premier acteur de l'énergie avec la société pétrolière algérienne Sonatrach .En 2006, DNV a racheté différentes PME et bureaux d'études pour les rattacher à Q-Labs, dont il était propriétaire à 66 %. En 2007, l'entreprise et ses différents bureaux ont vu leur fonctionnement remis à plat, et l'ensemble devrait être prochainement rebaptisé DNV IT Global Services. Ses compétences : améliorer les processus pour élaborer des systèmes informatiques complexes fiables, répondant aux besoins spécifiques des clients, faciles à faire évoluer et nécessitant peu de maintenance.Pivot de cette activité donc, Q-Labs, société basée à Arcueil (Val-de-Marne), a été entièrement rachetée par DNV en juillet 2006. Elle coordonne aujourd'hui l'ensemble des bureaux étrangers. " Avec le label de DNV, il a été plus simple d'approcher les industriels du maritime et de l'énergie qui lui faisaient déjà confiance, explique Annie Combelles, vice-présidente. L'ampleur du groupe nous donne une capacité d'investissement pour évoluer. Nous sommes bien présents en Europe, aux États-Unis et, dernièrement, nous avons ouvert en Chine. "MARGE DE PROGRESSIONAvec 300 salariés, dont 60 en France, Q-Labs compter réaliser 5 % de son chiffre d'affaires en 2008 dans ces nouveaux secteurs. Leader sur ce marché, l'entreprise sait que l'arrivée de la réduction du risque informatique mettra, là aussi, quelques années à s'imposer. " Nous avons déjà fait nos preuves dans l'automobile, les télécoms, l'aéronautique, la défense et la banque-assurance, affirme Annie Combelles [créatrice d'une société sur ce créneau en 1989, revendue à Q-Labs en 1999, Ndlr]. S'il est vrai que l'informatisation des processus a permis de gagner en efficacité, elle a aussi accentué la complexité globale et en a fait une source potentielle de vulnérabilité. "Alors que la moindre défaillance des systèmes informatiques peut entraîner de graves conséquences sur le fonctionnement des entreprises, Q-Labs devrait continuer à progresser. Elle recrute régulièrement et table sur 45 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008.
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