Les pompes de SPC entendent parcourir la planète entière

En 1902, lors de sa création, SPC fabriquait des outillages pour l'industrie automobile ou celle des biens d'équipement courants. C'est 85 ans plus tard, en 1987, qu'elle a négocié un virage salutaire. "Aujourd'hui, nous sommes des spécialistes du microdosage et nos outillages remplissent de liquides des ampoules, des unidoses, et ce jusqu'à 20 millilitres... Mais nos pompes sont utilisées aussi pour des contenants plus grands - tubes de crème à raser, flacons de parfum, bouteilles de lait, etc. : nos clients recherchent précision et régularité" , explique Éric Goebel, le directeur général de SPC, recruté il y a une quinzaine d'années pour redresser la barre de la société.Après avoir abandonné la mécanique générale, SPC s'était en effet tournée vers la pharmacie en se consacrant aux pompes de remplissage (70 % de son chiffre d'affaires aujourd'hui), mais aussi aux pièces de compression de poudre (pour produire des comprimés), un marché devenu trop concurrentiel. "C'est pourquoi nous cherchons à renforcer nos positions sur les liquides, avec la cosmétique, secteur pour lequel nous travaillons depuis trois ans, ou encore l'agroalimentaire", précise Eric Goebel.En parallèle, la société a noué des partenariats, notamment avec l'un de ses concurrents belge Neoceram, spécialisé dans les pompes en céramique, alors que celles de SPC sont en inox. "Non seulement nous avons établi des accords croisés de distribution, ce qui nous permet de réaliser 40 % de nos ventes à l'export cette année, mais, ensemble, nous présentons une gamme complète de produits et faisons le poids face aux gros fabricants de machines qui ont le monopole du marché. Ainsi, nous avons déjà réussi à nous faire référencer pour de la première monte !", se félicite Éric Goebel, qui n'exclut pas que les deux entreprises "aillent plus loin dans l'association".HAUTE PRECISIONSur l'excercice 2007-2008 (clos au 30 mars), la société, qui emploie 45 personnes, devrait afficher 6,8 millions d'euros de chiffre d'affaires et table sur 7,5 millions en 2010 puis 10 millions d'euros en 2013, grâce à ses partenariats. Mais aussi à l'ingéniosité de son PDG, Marc Tessier , qui met au point des machines de remplissage de haute précision.En attendant, l'entreprise prépare son déménagement sur la zone franche de sa commune où elle investit 4 millions d'euros dans un bâtiment de 3.800 m 2 .
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