Désormais, le musée des Beaux-Arts de Reims peut s'appuyer sur les solutions d'Editag pour protéger ses oeuvres d'art. Ainsi que très bientôt, le showroom SpazioBianco, à Paris, de l'artiste italienne Tompit. Un contrat conclu lors de la récente participation de l'entreprise au Sitem (Salon international des techniques muséographiques) avec son partenaire Deister Electronic. Née en 2007, cette TPE de Meyreuil (Bouches-du-Rhône) déploie des technologies de suivi et de traçabilité par radiofréquence (RFID) des personnes et des objets. " L'oeuvre est équipée d'un petit transmetteur radiofréquence , explique Frédéric Pithoud,­ PDG de la société. Si un mouvement suspect est détecté, une alarme se déclenche via des balises longue portée vers notre serveur Monalitag. Le système peut se coupler avec tout dispositif de surveillance sur site (vidéo, radar infrarouge, etc.) ou à distance. Pour les musées sans gardien, les galeries d'art, nous finalisons une solution qui propage l'alarme sur des téléphones mobiles. "NOUVEAU PRODUITÉdité en français et en anglais, Monalitag a pour vocation de séduire des musées étrangers. " Nous prospecterons l'export dès cette année " , assure le dirigeant. La PME (4 salariés) ne se limite pas au seul marché des lieux culturels. Elle va lancer un produit, Exhibitag, dédié à la gestion des exposants et des visiteurs de salons professionnels. Avec le pôle de compétitivité Solutions communicantes sécurisées, elle a déposé un projet, Vinetag, pour améliorer la traçabilité des approvisionnements en amont de la vinification pour les caves et domaines viticoles.D'autres solutions sont à l'étude sur la traçabilité dans l'industrie et la logistique. " À l'horizon 2010, notre gamme devrait générer un chiffre d'affaires de 1 million d'euros. "

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:20

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