Comment expliquez-vous le développement rapide de votre société ?Nous travaillons pour le marché agricole en livrant des équipements tubulaires pour les bovins. Nous en sommes le premier producteur et premier exportateur mondial. Le marché du lait et de la viande est porteur et nous devons donc répondre à une forte demande. Nous avons ainsi créé 35 emplois l'an passé. Mais ce n'est pas suffisant pour répondre aux besoins du marché. Nous avons aussi automatisé notre process notamment pour répondre à une pénurie de soudeurs qui sont de plus en plus rares surtout dans une zone rurale comme le Pithiverais. Comment vous organisez-vous pour répondre à ce pic d'activité ?Nous sommes organisés depuis plusieurs années en "deux fois huit" pendant toute l'année et même parfois en "trois fois huit" sur certaines périodes plus tendues. Pour répondre à la demande nous avons "dépensé" tout notre quota d'heures supplémentaires en 2007 et nous sommes revenus aux 39 heures par semaine, notamment en travaillant le vendredi après-midi qui était libéré depuis quelques années. Nous avons également constitué une équipe régulière le samedi matin avec des salariés volontaires. Il est difficile d'aller plus loin.La défiscalisation des heures supplémentaires répond-elle à vos attentes ?C'est un dispositif qui est intéressant pour nous mais aussi pour les salariés. Nous ne forçons évidemment personne à effectuer ces heures supplémentaires, mais nous avons une cinquantaine de salariés qui sont prêts à travailler régulièrement le samedi matin. La défiscalisation de ces heures apporte un réel avantage aux salariés sans représenter une charge trop lourde pour nous. Cela dit, nous voulons quand même éviter une dérive des heures supplémentaires car cela représente,malgré tout, un coût important. Mais aujourd'hui on ne peut pas s'en passer sous peine d'augmenter encore nos délais de livraison.

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:21

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