Segilog veut s'étendre sur tout l'Hexagone

Quand ils créent Segilog, en février 1986, Laurent Hillion et Yannick Lassalle choisissent de développer des logiciels pour les collectivités locales et territoriales. Vingt ans après, la société est toujours positionnée sur ce marché, mais avec une offre élargie. La gamme de logiciels Milord propose différentes solutions pour la gestion administrative et comptable d'une commune, d'un syndicat ou d'une communauté de communes, mais aussi pour la gestion d'une médiathèque, d'une maison de retraite, d'un camping ou d'un cimetière. Ces logiciels sont interfacés avec les applications du Trésor public ou de l'Insee, mais aussi avec les applications logicielles spécifiques, comme la partie médicale pour les maisons de retraite.MODELE ECONOMIQUE ORIGINALSegilog se distingue de la majorité des éditeurs par le type de contrats qu'elle passe avec ses clients. En effet, lorsqu'il souscrit, le client s'engage pour trois ans. Pendant cette période, il a accès à toute la logithèque, à toutes les formations sans limitation du nombre de personnes et à toutes les mises à jour. Le tarif dépend du nombre d'habitants de la commune ou du nombre de pensionnaires d'une maison de retraite.Ce modèle économique a permis à Segilog de croître d'environ 10 % chaque année depuis ses débuts et d'être toujours bénéficiaire. " La croissance en 2007 a été légèrement inférieure à cause de la période électorale qui a ralenti les décisions ", regrette Chantal Boyer, présidente de la société. L'exercice écoulé devrait effectivement avoir fait apparaître un chiffre d'affaires de 8,5 millions d'euros après 8,2 millions en 2006. La société compte 4.300 clients dans 51 départements. " Et le marché que nous adressons est loin d'être saturé ! ", se félicite Chantal Boyer.Segilog compte une quinzaine d'antennes techniques locales regroupant des techniciens et des formateurs pour être au plus près des clients. " Mais nous sommes surtout présents au nord d'une ligne Bordeaux-Colmar ", précise-t-elle. Pour étendre sa présence dans l'autre partie du territoire et continuer à développer de nouvelles applications - comme récemment un système d'informations géographiques pour le cadastre -, Segilog vient d'accueillir le fonds d'investissement Ciclad à son capital à hauteur de 72,7 %. Chantal Boyer a pris pour sa part 17 %. Par la même occasion, elle a abandonné ses fonctions de directrice commerciale pour devenir présidente de la société. Les fondateurs conservent 10 % du capital.
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