Vincent Pluquet : " Le capital, c'est très concret dans une PME"

Que pensez-vous de l'actuelle crise boursière ?Elle permet de remettre les choses à leur juste valeur. Quand on voit le CAC 40 chuter de 4 % un jour et remonter de 5 % le lendemain, c'est n'importe quoi. La valeur des entreprises n'a pas changé en deux jours. La spéculation est un phénomène artificiel et ne représente en rien la qualité des sociétés. Je fais confiance au capital, il représente des choses très concrètes dans nos PME. Les gens qui prennent des risques dans les petites entreprises ne sont pas là pour spéculer mais pour aider ces dernières à se développer.La valorisation des entreprises est-elle donc fausse ?Les bilans et les comptes de résultats ne reflètent pas l'essentiel d'une société : les gens qui y travaillent. On ne met pas la valeur sociale d'une boîte dans son actif, c'est pourtant les hommes qui font marcher la boîte. Les patrons de PME travaillent beaucoup et ne gagnent pas grand-chose. Les patrons de grands groupes sont extrêmement bien rémunérés, on les voit souvent dans l'espace médiatique, mais l'on n'a pas l'impression qu'ils travaillent tellement.Vous passez en phase d'industrialisation. Seriez-vous prêt à lever des fonds en Bourse ?Pourquoi pas, mais sûrement pas sur un marché classique. Je serais prêt à tenter l'aventure sur un marché régional et spécialisé dans le développement durable.
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