Spécialisée dans la distribution de produits et services de téléphonie mobile (téléphones, abonnements, accessoires, etc.), la PME marseillaise possède pour l'instant un peu plus de 500 boutiques en France et en Europe (300 en 2005). Son président, Jean-Daniel Beurnier, a fait de la vente directe son axe de développement prioritaire en misant à la fois sur des ouvertures de magasins (60 à 80 par an) et des rachats. L'entreprise créée en 1989 est relativement peu endettée (environ 40 % de ses fonds propres) et dispose donc des moyens de ses ambitions.UNE ANNEE MOYENNE CEPENDANTAvenir Telecom affichait pour l'exercice 2005-2006 un chiffre d'affaires de 746 millions d'euros, en croissance de 16,4 %, pour un résultat net de 12 millions d'euros (19 millions en 2004-2005). L'année 2007 a vu la clôture de l'exercice avancée de juin à mars. Sur neuf mois donc, le chiffre d'affaires s'établit à 523 millions d'euros et le résultat net à 8,8 millions d'euros. 2007 restera comme une année relativement moyenne pour une entreprise qui en 2004-2006 enregistrait + 30 % de chiffre d'affaires et + 111 % de résultat net.Dès ses débuts, le distributeur a connu un essor impressionnant grâce à l'explosion de la téléphonie mobile et son introduction en Bourse, en 1998, lui a permis un développement international avec la création de filiales. Celles-ci représentent aujourd'hui près de la moitié du chiffre d'affaires du groupe. Ce taux grimpera à 60 % dans les trois ans.

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:23

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