Prokodis connaît une seconde vie

Installée sur deux sites voisins dans la banlieue de Nice, Prokodis conçoit, fabrique et vend des composants pour ascenseurs, escaliers mécaniques et portes automatiques. Dopée par l'obligation faite de mettre en conformité tous les ascenseurs, elle a multiplié par trois son chiffre d'affaires en trois ans, à 18 millions d'euros aujourd'hui (13 millions en 2006) et 27 millions prévus en 2008.BOND EN AVANTProkodis a connu deux vies. Pendant un peu plus de deux décennies, elle n'a employé que deux personnes chargées de gérer, au plus près des clients de Koné, les stocks et les commandes. Mais, en 2005, un sous-traitant de Koné, MGE, dépose son bilan. MGE réalise au moment de sa liquidation judiciaire 6 millions d'euros de chiffre d'affaires. " Ils nous fournissaient un millier de références, explique François Tissot , directeur de Prokodis. Nous avons voulu sauvegarder leur savoir-faire. " La filiale de Koné passe alors de 2 à 32 salariés et s'attache aussitôt à rendre rentable l'affaire reprise. Pour cela, elle développe la vente par Internet et commercialise de nouveaux produits.Koné ne génère plus aujourd'hui que 50 % des ventes de Prokodis. La force de Prokodis réside dans sa flexibilité. Ses concurrents sont distributeurs ou fabricants, mais jamais les deux à la fois. " Notre dualité nous confère un véritable avantage. Nous traitons généralement les commandes sous 24 heures, fabrication comprise. Nous sommes les seuls à pouvoir faire ça ", se félicite le directeur.
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