Vitamont est pressé de fournir ses jus de fruits

Du bio, rien que du bio ! Tel est le credo d'Alain Brugalières, le PDG de Vitamont. Issu d'une famille d'agriculteurs, pruniculteur lui-même, mais n'ayant pas toujourstravaillé dans ce secteur, Alain Brugalières se déclare particulièrement sensible à tout ce qui touche à l'environnement et aux produits naturels à haute valeur ajoutée. Voulant rester dans sa région d'origine, il a décidé d'implanter en 1985 une usine à Monflanquin (Lot-et-Garonne). Et quoi de plus naturel que de se spécialiser dans le jus de fruits uniquement bio ? " Nous véhiculons un message, nous avons une éthique. On ne peut pas tout faire et son contraire dans une même entreprise. Il ne me paraît pas souhaitable de mélanger deuxtypes de produits ", précise Alain Brugalières.PRIORITE AUX GROSSISTES BIOAvec 150 références dont cinq à dix nouveaux produits par an, Vitamont a déjà une gamme importante à gérer, partagée entre les marques Vitamont en Tetra Pack et verre, Vitalia plus haut de gamme en verre uniquement, Hémisphère Sud pour les sirops et Verger Bio pour la grande distribution, dont la part reste limitée dans le chiffre d'affaires de 7 millions d'euros au total. La priorité est donnée aux enseignes et aux grossistes bio, y compris à l'export - en Europe et en Asie -, qui représente 15 % du chiffre d'affaires. Soucieux des besoins nutritionnels de ses clients, Alain Brugalières s'efforce de proposer des solutions pauvres en calories et en sucre, telles que le cocktail carottes, betteraves, radis noir. L'entreprise, qui se fournit en France pour les fruits et légumes traditionnels, a passé une centaine de contrats avec des agriculteurs afin de sécuriser ses approvisionnements. Pour les saveurs plus exotiques, elle achète les produits déjà transformés à l'étranger.Déjà leader français sur son marché, l'entreprise de 20 salariés, détenue majoritairement par son fondateur, doit gérer une croissance soutenue de 20 % rien que pour 2007. D'où le plan d'investissement de 2,5 millions d'euros prévu jusqu'en 2010 engagé l'année passée. Premier objectif, doubler la surface de l'outil de travail, à 4.000 m2. Les travaux permettront de remettre à niveau différents équipements : chaudières, transformateurs électriques ou centrales de froid. Les nouveaux bâtiments dotés de panneaux solaires se rapprocheront le plus possible des normes HQE en termes d'isolation, de récupération d'énergie, de traitement des flux et de l'air. Histoire de rester cohérent.
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