Pourquoi vous être lancé sur le marché chinois ?C'est un marché qui se développe de façon exponentielle. Nous avons gagné deux concours, à Macao et à Liu Yang, qui nous ont donné beaucoup de notoriété là-bas. On va donc démarcher en vue de l'anniversaire de la Révolution chinoise, l'année prochaine, et en 2010 pour l'Exposition universelle. Mais on ne vendra que notre matière grise.Mais la matière première des bombes, la poudre noire, ne vient-elle pas principalement d'Asie ?Travailler sur le marché français avec des produits dangereux provenant d'Asie va devenir de plus en plus difficile, économiquement et réglementairement. D'une part, il y a la réalité économique du marché chinois. Des charges de plus en plus importantes pèsent sur les salaires chinois avec l'augmentation des matières premières (200 % sur le soufre) et l'importante augmentation des salaires soumis désormais à des charges salariales et patronales comparables à la France. Ensuite, il y a la réalité du ­commerce mondial. Lorsque vous faisiez venir des containers, jusqu'à l'année dernière, vous payiez 4.000 euros. Aujourd'hui, vous déboursez 12.000 euros. Enfin, la réglementation pour le transport de marchandises dangereuses à bord des bateaux est en train de se durcir, de même que la réglementation européenne sur le déchargement de telles marchandises dans les ports.Quelles sont les solutions que vous envisagez ?Nous réfléchissons à d'autres modes de production de notre matière première, qui ne soient pas principalement soumis au transport maritime. Nous cherchons actuellement à ouvrir un site de production en propre sur le continent européen, en complément de nos fournisseurs espagnols et italiens actuels. kerdraon, à Saint-Florent-des-bo

latribune.fr

29 Sept 2008, 15:32

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