Les Etam de la rue de Rivoli sur le pied de guerre à la veille des soldes

Les soldes qui débutent demain mercredi 10 janvier ne sont pas une fête pour tous. Jean-François Mura, directeur du magasin Etam de la rue de Rivoli à Paris, le confie tout de go. " C'est un temps fort qui nécessite beaucoup d'organisation ", explique celui qui, depuis cinq ans, dirige le plus grand des magasins de l'enseigne française de prêt-à-porter féminin. L'enjeu est majeur pour ce vaisseau amiral de 3.500 m2. " Nous réalisons 18 % à 20 % de notre chiffre d'affaires en période de soldes ", ajoute-t-il.Depuis le mardi 2 janvier, toute son équipe est sur le pont pour accueillir demain, dès 8 heures, 30 % à 40 % de clients en plus qu'un " bon samedi ". Le personnel a d'abord remisé les mannequins, puis déménagé toute la marchandise du magasin, pour la présenter non plus par style mais par famille. Au risque d'ailleurs de transformer ce magasin porte-drapeau en entrepôt. Peu importe : les clients doivent pouvoir se " repérer immédiatement ". " Les pulls aupremier étage, les manteaux au deuxième. Ce doit être clair ", rappelle Jean-François Mura.MOBILISATION DU PERSONNELPour l'occasion, Etam a augmenté de 30 % ses effectifs. Pendant les premiers jours des soldes, rue de Rivoli, une centaine de personnes travailleront. " Le nombre d'heures travaillées est de 1,5 à 2 fois supérieur auplanning habituel " , résume Jean-François Mura, qui refuse alors toute demande de congés payés. Une mobilisation que le directeur de magasin explique aussi par la saison à venir : " Les soldes sont un très bon moment pour présenter la nouvelle collection. " Un enjeu majeur alors que les ventes de l'automne ont été freinées par un climat d'été indien.
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