Discrètes cessions de participations

Les tours de table des grands groupes d'industrie et de service du CAC 40 ont peut-être discrètement changé ces dernières semaines. Mises à mal par la crise des subprimes, les banques paraissent avoir été tentées de réaliser des plus-values avec leurs participations industrielles, afin d'améliorer leur bilan de fin d'année.À la fin de l'automne, Henri Proglio, PDG de Veolia, a ainsi reçu des appels de banquiers amis l'avertissant qu'ils allaient alléger leur position dans son groupe. Plusieurs patrons de grands groupes industriels et de BTP ont, semble-t-il, reçu de semblables appels de banques amies.Pour l'instant, il est difficile de mesurer l'ampleur du phénomène. Les banques détenant rarement en direct plus de 5 % du capital d'un grand groupe, elles peuvent se défaire de leurs titres sans faire la moindre déclaration de franchissement de seuil. Il faudra donc attendre la publication des comptes annuels pour pouvoir connaître leurs désinvestissements.
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