La compagnie low-cost Air Berlin suscite la convoitise

Air Berlin fait décidément l'objet de bien des attentions. Un homme d'affaires saoudien, Kamal Abdullah S. Bahamdan, a annoncé hier être monté à 3,1 % dans le capital de la compagnie allemande mi-bas coûts-mi-charter, via sa société d'investissement Moab. Depuis le début de 2008, c'est la deuxième fois qu'un investisseur fait ainsi une entrée surprise dans la compagnie. La première avait été effectuée par le fonds Vatas, basé à Berlin et contrôlé par le sud-africain Robert Hersov. Ayant commencé par acquérir 15 % du capital d'Air Berlin dès le 3 janvier, Vatas est monté progressivement pour atteindre 18,6 %. Ce qui en fait le premier actionnaire de la compagnie devant la Deutsche Bank qui s'est elle aussi renforcée en décembre et détient désormais une part de 15 %.ACQUISITIONSUn véritable empressement qui relance les spéculations autour de la deuxième compagnie aérienne allemande, dont l'activité progresse à grande vitesse : son nombre de passagers transportés a bondi de 10,6 % en 2007, à 27,9 millions, tandis que le taux de remplissage de ses avions gagnait 1,62 point à 77,2 %. Surtout, le troisième transporteur low-cost en Europe, derrière Ryanair et Easyjet, multiplie les acquisitions. Après avoir avalé en moins d'un an ses concurrentes DBA et LTU, il s'apprête à mettre la main sur Condor, la filiale low-cost-charter du groupe touristique Thomas Cook. Annoncé en septembre 2007, le projet n'est plus conditionné qu'à l'avis des autorités de la concurrence qui devrait être rendu début avril. Cette marche forcée ne va cependant pas sans quelques difficultés. Ainsi, la fusion avec LTU s'avère plus délicate que prévu, ce qui a conduit Air Berlin à réviser à la baisse ses prévisions de marge bénéficiaire pour 2007.
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