Bombardier à l'affût sur plusieurs appels d'offres en France

D'ici deux-trois ans, de gros contrats devraient être lancés pour un montant global de quelque 15 milliards d'euros. La filiale du constructeur ferroviaire canadien, qui a raflé à la barbe d'Alstom le contrat des trains d'Île-de-France en novembre 2006, vient ainsi de recevoir le dossier pour un appel d'offres lancé par la SNCF et les régions portant sur une tranche ferme de 200 trains, avec la possibilité d'aller jusqu'à 1.000 rames. Une autre commande de 300 trains Corail Intercités doit être lancée dans quelques mois. Mais toute l'attention se porte surtout sur le marché de quelque 8 milliards d'euros des TGV nouvelle génération.RENFORCER SON EXPERTISEDANS LA FIABILITELe lancement des appels à candidatures devrait intervenir au deuxième semestre. " La SNCF attend une vraie nouvelle génération avec des sauts technologiques importants ", estime Jean Bergé, président de BT. Certes, Bombardier n'a pas encore vendu son modèle Zefiro de train à grande vitesse et le groupe partage pour le moment son expérience dans le domaine avec d'autres acteurs - comme Siemens dans le train allemand ICE 3 qui roule entre la France et l'Allemagne. Mais le canadien aura de bonnes cartes à jouer, notamment sa capacité à livrer des produits fiables et originaux - il a été le premier à lancer en France un train régional hybride capable de rouler indifféremment à l'électrique ou au diesel.Dans son usine française deCrespin, près de Valenciennes, BT va d'ailleurs renforcer encore son expertise dans la fiabilité. Le groupe va y installer en mars un centre d'excellence mondial, avec des moyens importants alloués au développement de bancs d'essai pour tester les composants.
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