Les syndicats de l'aciérie ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), où la suppression de quelque 600 emplois est envisagée, ont annoncé hier qu'ils présenteraient un "contre-projet industriel et social " destiné à " sauver l'usine ". " Arrêter la production de barres de qualité à Gandrange est une stupidité ", a déclaré Alain Grenaut, un ancien directeur de l'usine mosellane qui prendra la tête du comité de défense auquel participera également la députée (PS) Aurélie Filipetti. Un autre député socialiste, Michel Liebgott, a demandé par lettre à Lakshmi Mittal, le patron d'ArcelorMittal, de " geler le projet de fermeture de Gandrange ". Le préfet de la région Lorraine, Bernard Niquet, recevra lundi élus, représentants syndicaux et direction d'ArcelorMittal à Metz.