Elles ont enregistré une hausse de 16,2 % à 15,96 milliards de francs suisses (9,9 milliards d'euros), selon la Fédération de l'industrie horlogère suisse. " Cette croissance n'a jamais été égalée au cours des dix-huit dernières années ", a déclaré la Fédération. En outre, c'est à nouveau le segment le plus haut de gamme qui génère la plus forte dynamique. Les exportations de montres en or ont bondi de 22,9 % et celles des montres dont le prix dépasse 3.000 francs suisses a atteint près de 25 %.MARCHES EN PROGRESSIONGrâce à l'appétit des nouveaux milliardaires chinois, Honk Kong fait désormais jeu égal avec les États-Unis en termes de débouchés pour ces luxueuses montres. Dans le même temps, la Chine continentale a gagné une place par rapport à 2006 pour se classer neuvième (+ 43 %). Quant à la Russie (+ 57,4 %), elle est le douzième débouché. En revanche, les exportations vers le Japon, historiquement le troisième marché pour ce type d'horlogerie, ont cédé 4,7 % sur l'année. Pour le seul mois de décembre, la France lui a même volé cettetroisième place, les exportations vers le Japon ayant chuté de 19,5 % au dernier mois de l'année. Et Jean-Daniel Pache, le président de la Fédération horlogère suisse, n'est pas certain qu'elles vont se ressaisir cette année.Pour 2008, il estime que " globalement la croissance va se poursuivre mais plutôt aux alentours des 5 % à 6 % ". Si la Fédération de l'industrie horlogère suisse compte sur la Chine et la Russie pour assurer la croissance de ses exportations, la profession cible aussi des " marchés en progression " comme l'Inde, l'Ukraine et le Vietnam, a-t-ilprécisé.

latribune.fr

26 Sept 2008, 4:15

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