Le nouveau patron qui a été nommé hier à la SNCF, Guillaume Pepy, va être confronté d'entrée de quelques dossiers chauds. Les négociations salariales ont débuté hier dans la compagnie ferroviaire. La direction a proposé 1,4 % d'augmentation générale en 2008, un montant aussitôt considéré comme insuffisant par la CGT et SUD. La CGT va proposer aux autres syndicats d'"agir dans l'unité début mars " sur ce sujet. Parallèlement, sept syndicats ont écrit à la direction, pour lui demander de rétablir un "dialogue social de qualité ". Ils dénoncent " larecrudescence des procéduresjuridiques dont font l'objet lescheminots ", leur " durcissement ", ainsi que la multiplication dessanctions et leur caractère " démesuré ".