La DGA améliore ses résultats avec des contrats plus réalistes

Aussi bien dans le nucléaire (notamment avec les missiles M51 et ASMPA) que dans les matériels conventionnels (Rafale, hélicoptères Tigre et NH90, BPC et bâtiment de guerre électronique Minrem...). C'est le principal message que le délégué général François Lureau doit faire passer lors de la présentation aujourd'hui des résultats de la Délégation générale pour l'armement (DGA). Même si certains programmes ont accusé d'inquiétants retards, à l'image des drones SIDM, qui doivent être mis en service opérationnel en 2009, et l'Advanced UAV.POLITIQUE DU BATONFrançois Lureau mettrait aussi l'accent sur l'amélioration de la performance et la réactivité de la DGA. Selon nos informations, le retard annuel moyen des programmes en cours de réalisation est passé de plus de quatre mois en 2004 à moins d'un mois et demi en 2007. Cette amélioration a été obtenue par la signature de contrats plus réalistes. " La DGA a essayé de lancer les programmes le plus tard possible en éliminant le maximum de risques ", assure-t-on en interne. La politique du bâton a été également bénéfique pour la DGA, plus rigoureuse dans sa politique de pénalités avec les industriels. En tant que maître d'oeuvre de l'A400M, l'avion de transport militaire, EADS ne devrait pas échapper à cette règle. Tout comme sa filiale Eurocopter avec le NH90 naval, mis en service en 2009.Enfin, pour optimiser ses investissements, la DGA a travaillé le couple programme-maintien en condition opérationnelle. Avant leur lancement, les programmes sont analysés par le prisme de ces deux critères, ainsi que les études amont et pour l'exportation.
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