Fin juillet, le constructeur américain avait annoncé qu'il allait supprimer 10% de ses effectifs dans le monde, soit 14.500 emplois. Or, il semble que la proportion devrait être plus élevée dans la filiale française qui emploie 5.000 personnes. L'Hexagone abrite en effet une importante activité de support technique qui pourrait être déplacée en Europe de l'Est, voire en Asie. Par ailleurs, une partie de la division logicielle d'HP est installée en France. Or, Mark Hurd, le nouveau patron d'HP, souhaite que cette division, encore déficitaire, devienne profitable, ce qui pourrait signifier une délocalisation notamment en Inde. Patrick Starck, le directeur général d'HP France, pense que les premiers départs pourraient intervenir en mars 2006.