Ateim s'ingénie à trouver sa croissance dans l'industrie et le BTP

En octobre dernier, la société d'ingénierie et d'études techniques Ateim a pris le contrôle du cabinet CF Ingénierie (55 salariés, 5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2006), basé à Paris et spécialisé dans les secteurs de l'industrie papetière et de l'énergie. " Notre stratégie est double, explique Thierry Malot, président d'Ateim. Nous cherchions à être solidement présentsur Paris et à engranger de nouvelles compétences par l'acquisition de sociétés hautement reconnues dans unou plusieurs marchés très précis. Ici, avec CF Ingénierie, c'est donc la papeterie et l'énergie. "UNE NOUVELLE SOCIETE TOUS LES DEUX ANSEn 2005, Ateim avait déjà posé un pied en région parisienne en reprenant le cabinet Ripeau, fort d'une dizaine de personnes spécialisées dans le suivi budgétaire dans la construction. Depuis une dizaine d'années, Ateim a privilégié cette stratégie de croissance externe. Ainsi, elle a intégré, sous son holding financier DK Développement, les sociétés DI Ingénierie à Valenciennes, Enitec au Havre, Maning à La Chapelle-d'Armentières (Lille). Sous sa houlette, on trouve également Marine Communication (Dunkerque) et ATI, une entreprise de travail temporaire spécialisée dans les profils techniques et administratifs. " Avec cette croissance soutenue, notre chiffre d'affaires est passé de 38 millions en 2006 à 45 millions d'euros cette année. Nous employons près de 500 personnes, dont 185 à Dunkerque, où demeure installé notre siège social. Selon nos besoins, nous poursuivrons cette croissance externe au rythme d'une nouvelle société intégrée tous les deux ans ", assure Thierry Malot.Né en 1969, Ateim s'est développé à l'ombre des hauts-fourneaux et des Chantiers de France (construction navale). Le bureau d'études en ingénierie s'est peu à peu ouvert à d'autres domaines industriels tels que la chimie, la pétrochimie, la construction automobile, l'agroalimentaire ou encore le BTP. Conséquence : ce qui fut le coeur de métier d'Ateim ne représente plus que 40 % de son chiffre d'affaires. " Nos capacités d'intervention sont claires : nous avons vocation de nous positionner sur des marchés de 10 à 50 millions. Pour cela, nous souhaiterions que les appels d'offres soient revus. Il faut ouvrir bien plus le rang 1 des lots aux sociétés locales comme les nôtres ", lance Thierry Malot.
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