Le mariage de l'art et des techniques

De nos jours, " pour être attractive économiquement ",il ne suffit pas à une métropole régionale d'être " économiquement bonne ",il lui faut aussi envelopper son offre " dans du papier cadeau et mettre de beaux rubans ". Avec pragmatisme et concertation, le Grand Nancy (450.000 habitants dans un rayon de 25 km) s'est donc lancé, au tournant du nouveau siècle, dans l'inventaire de ses atouts à valoriser. C'est ainsi qu'ont été impulsées trois filières (clusters) : les sciencesdu vivant-santé (32.000 emplois, 3.000 établissements, une trentaine de labos et de gros centres de recherche, 800 cher- cheurs, etc.) ; la banque-finance- assurance (plus de 700 entre- prises et 5.500 emplois, des centres de formation réputés) ; les technologies de l'information et de la communication. Cerisesur le gâteau : des prix pour l'immobilier d'entreprise lesplus bas des dix premières agglomérations françaises et, depuis juin 2007, un TGV quimet la capitale économique dela Lorraine à 90 minutes de Paris et 70 minutes de Roissy. Et l'emballage cadeau ? À n'en pas douter, c'est le supplément d'âme qu'apporte Nancy, une ville qui aime marier art et techniques : architecture du XVIIIe, Art Nouveau au début du XXe... et Artem au début du XXIe ? Artem, c'est l'alliance en projet de trois écoles implantées à Nancy, autour du concept " art, technologie et management " : l'École nationale des mines, l'Institut commercial de Nancy et l'École nationale d'art. Un campus originald'où sortiront des cadres moins " uniformément formatés ",ce que dont les entreprises ont besoin pour faire la différence. Quel plus beau symbole pour " donner envie de Nancy " ?
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