Starbucks met un frein à sa croissance

Né à Seattle en 1971, le champion mondial du café Starbucks a décidé de ralentir le rythme de son expansion. Howard Schultz , redevenu il y a trois semaines PDG du groupe qu'il a dirigé avec succès de 1987 à 2000, l'a confirmé mercredi soir. Publiés après la clôture de Wall Street, les résultats trimestriels sont médiocres : un bénéfice net de 208,1 millions de dollars (140 millions d'euros), en hausse de 1,5 %. À l'ouverture hier, l'action perdait 4,32 % à 18,39 dollars, après avoir déjà reculé de 6 % depuis le début de l'année et de 42 % en 2007, l'une des plus mauvaises performances du Nasdaq l'an dernier.FERMETURE DE 100 MAGASINSAprès avoir enregistré une baisse de fréquentation pour le deuxième trimestre consécutif, Starbucks va fermer 100 magasins. Et, d'ici à septembre, fin de son exercice comptable décalé, le groupe n'en ouvrira que 2150 supplémentaires contre 2.500 prévus initialement. Les ambitions sont notamment revues à la baisse aux États-Unis avec 1.175 projets d'ouverture seulement, au lieu des 1.600 prévus. Par ailleurs, les sandwichs de petits déjeuners, dont l'odeur couvrait l'arôme du café, au dire des clients, vont être retirés de la vente. " Il y a des vents contraires sur le plan macroéconomique auquel nous devons faire face et qui indiquent nettement que la consommation est en récession ", a déclaré le PDG.Mais l'environnement macroéconomique n'explique pas tout. Starbucks, qui compte désormais environ 15.000 magasins dans le monde, dont 10.000 aux États-Unis, souffre d'une banalisation de sa marque que Howard Schultz veut éviter. Son obsession : ne pas ressembler à McDonald's.
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