L'activité d'Arkema freinée en 2007 par le dollar

L'ancienne filiale de Total a fait état vendredi d'une très légère hausse de celle-ci de 0,19 % à 5,67 milliards d'euros. Une performance à mettre sur le compte des effets de change négatifs, avec en point d'orgue la faiblesse du dollar face à la devise européenne. Globalement, les effets de change amputent la croissance du groupe de 2,6 points. À cela s'ajoutent des changements de périmètre non négligeables puisqu'ils ont pesé pour 1,2 point sur la croissance du groupe. En 2007, Arkema s'est séparé de ses activités amines aux États-Unis et résines urée formol tandis que l'acquisition du français Coatex a également été bouclée. Au final, sans prendre en compte ces effets, le chiffre d'affaires du chimiste ressort en hausse de 4 % grâce à une croissance organique de 2,3 % des volumes.OPTIMISME DES INVESTISSEURSVendredi, le marché s'est montré aussi neutre que la croissance affichée par le groupe. Le titre a conclu la dernière séance hebdomadaire sur un repli de 2,89 % à 37,66 euros. Malgré tout, l'action reprend des couleurs en Bourse. Depuis son plus-bas de 33,09 euros atteint le 21 janvier, le cours de Bourse s'est apprécié d'un peu plus de 19 %. Il faut dire que la perspective des résultats, qui seront publiés le 5 mars, rend les investisseurs plus optimistes. Arkema, qui a revu par deux fois ses prévisions de résultats à la hausse en 2007, table sur un résultat brut d'exploitation de l'ordre de 510 millions d'euros (en hausse de 24 %) et d'une marge proche de 9 %.
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