Capgemini veut se doter d'une pilule anti-OPA hostile

Tous les patrons de sociétés de services informatiques, dont celui de Capgemini, le répètent : une OPA hostile dans ce secteur n'est pas possible car cela entraînerait une fuite des salariés. Pourtant, la direction de Capgemini envisage de soumettre lors de sa prochaine assemblée générale le vote d'une résolution autorisant le groupe à augmenter son capital, via l'émission de bons de souscription d'actions dits " Breton ", en cas d'OPA hostile. Un projet qui intervient alors que la SSII fait régulièrement l'objet de rumeurs d'OPA. Interrogée par La Tribune, la direction de Capgemini explique que cela n'a aucun lien avec ces rumeurs et qu'il s'agit simplement " d'adopter un dispositif permis par la loi au même titre que les programmes de rachats d'actions ou les autorisations d'augmentation de capital classiques ". Plusieurs autres groupes du CAC 40, comme Sanofi-Aventis, Essilor, Saint-Gobain ou Pernod-Ricard se sont déjà dotés de cette pilule empoisonnée ces deux dernières années.
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