Quel bilan tirez-vous de ce premier semestre ?Le marché de l'automobile en France a fait apparaître une évolution inférieure aux attentes, qui le voyaient plutôt en légère hausse. Sur ce marché, les marques françaises rencontrent quelques difficultés, les obligeant à être extrêmement compétitives, ce qui rend le marché très tendu et difficile au niveau des marques généralistes.Quel bilan pour Fiat France ?Le bilan est satisfaisant, et conforme à nos objectifs pour les marques de notre groupe. Ces résultats ont été obtenus essentiellement grâce à l'excellent accueil réservé aux nouveaux modèles, tels, notamment, Alfa Romeo 159 et Alfa Brera, Fiat Grande Punto, qui a fait des débuts remarqués en France et en Europe, Doblò dans ses versions véhicules particuliers et véhicules utilitaires et Fiat Sedici, le nouveau véhicule 4x4 qui, d'emblée, assure à la marque une arrivée prometteuse sur ce segment. Seule Lancia enregistre des résultats en baisse de 21,4 % ; il convient toutefois de signaler pour cette marque sa très forte progression depuis deux ans, grâce aux modèles Ypsilon et Musa.Qu'attendez-vous de la seconde partie de l'année ?Nous pensons poursuivre notre progression sur le marché français conformément à nos objectifs. Fiat France va continuer et amplifier son redressement, grâce aux nouveaux modèles que nous venons d'évoquer et à d'autres en préparation.Pensez-vous que Fiat France puisse à terme retrouver son niveau de 1996, avec plus de 154.000 immatriculations ?Nous devrions pouvoir atteindre 5 % du marché à brève échéance, soit 100.000 voitures particulières. Quant à " retrouver le niveau de 1996 ", il ne faut pas oublier que le contexte est différent, les acteurs plus nombreux, la concurrence par conséquent beaucoup plus vive.Que vous inspire l'éventuelle alliance entre Renault-Nissan et General Motors ?Je ne souhaite pas faire de commentaire.

latribune.fr

26 Sept 2008, 2:55

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