« Libéralités » et fraude fiscale

« Jeudi dernier, Loïk Le Floch-Prigent a donné au juge Eva Joly toutes les preuves écrites nécessaires pour démontrer que toute l'histoire rocambolesque des "libéralités" accordées à son ex-épouse et à lui-même est totalement fausse », assure un proche du dossier. A commencer par le versement d'une pension de 30.000 francs à Fatima Belaïd, également mise en examen dans l'affaire Bidermann. Explication : pendant sa traversée du désert entre 1986 et 1988, Loïk Le Floch-Prigent a touché des jetons de présence pour un montant de 100.000 dollars en contrepartie de sa présence au conseil d'Occidental Petroleum. A l'époque, il choisit de ne pas rapatrier cette som-me rondelette en France... et de ne pas la déclarer au fisc, au cas où il déciderait de refaire sa vie professionnelle outre-Atlantique... Sur les conseils de son ami Maurice Bidermann, il fait fructifier l'argent en Bourse et fait plus que doubler la mise, qui atteint dès lors 225.000 dollars. C'est dans cette cagnotte américaine que Maurice Bidermann, à la demande de Le Floch-Prigent, puisera pour verser une pension à son ex-épouse. Tous les bordereaux de virements bancaires et de placements boursiers ont été fournis au juge le 4 juillet.
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