Le feu vert de Bruxelles attendu fin juillet

Ce n'est vraisemblablement pas avant le 31 juillet qu'il faut attendre le feu vert de la Commission européenne à la dernière tranche de recapitalisation d'Air France, à hauteur de cinq milliards de francs, par l'Etat. Les services du commissaire aux Transports, Neil Kinnock, continuent toujours d'examiner un dossier qualifié de « particulièrement compliqué ». Les experts doivent mener leurs investigations sous trois angles différents. Il leur faut, en premier lieu, vérifier la parfaite exécution du plan de restructuration et le plein respect des diverses autres conditions que Bruxelles avait posées pour autoriser à l'époque l'injection de 20 milliards d'aides publiques dans la compagnie française. Dans ce cadre, les experts ne semblent pas trop inquiets par une éventuelle absorption d'Air Inter par Air France. Si elle intervient, relèvent certains d'entre eux, cette opération deviendra effective après la période couverte par l'autorisation de juillet 1994. Le deuxième aspect du dossier sur lequel les experts planchent actuellement est lié aux plaintes pour politique déloyale dans le domaine des tarifs déposées par certaines compagnies concurrentes, comme SAS et KLM. De telles allégations sont toujours prises très au sérieux à Bruxelles, mais la fixation des tarifs est un domaine très complexe et, en général, faute de comportement concurrentiel clairement établi, la Commission préfère s'abstenir. Le dernier volet concerne les droits d'atterrissage à Orly et semble, lui, déjà réglé. M.P.
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