La Bourse attend le signal des restructurations

« Il y a tout lieu de se réjouir du fait que le gouvernement Jospin ne prenne pas le contre-pied de ce qui avait été prévu auparavant. » Cet avis d'un responsable de société de Bourse traduit le sentiment de la place parisienne vis-à-vis de la reprise prévisible du processus de privatisation des entreprises publiques. La première opération devrait concerner le GAN et sa filiale bancaire CIC. Une privatisation par bloc semble donc acquise d'autant que l'activité du groupe a été réorganisée par pôle. «Cette privatisation montrera que l'on est prêt à restructurer un secteur qui en a bien besoin», souligne un observateur. Toutefois, les analystes restent plutôt circonspects sur le titre, en estimant que le démantèlement programmé du groupe lui enlève beaucoup de visibilité. L'action GAN a cependant gagné 3,6 %, vendredi, en terminant à 136,80 francs. Depuis le début de l'année, le titre a progressé de 30,3 % en surperformant légèrement l'ensemble du marché (+ 26,7 % pour le CAC 40). Moins avancé, le dossier du Crédit Lyonnais semble, en revanche, beaucoup plus intéresser les spéculateurs, qui ont d'ores et déjà parié sur un redressement des comptes. Le certificat d'investissement de la banque publique, qui a gagné 1,9 % à 296,70 francs, vendredi, caracole en tête des plus fortes hausses de l'année sur le marché à règlement mensuel. Dans l'industrie, Thomson-CSF reste un dossier majeur surtout après l'annonce de la fusion des américains Lockheed Martin et Northrop Grumman. Le titre s'est adjugé, vendredi, 2,5 % en terminant à 167 francs. P. P.
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