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THE ECONOMIST + « La France toujours piégée » « Il a fallu à François Mitterrand un peu plus de deux ans après l'élection présidentielle de 1981 pour abandonner sa politique de relance en faveur de la rigueur. Après l'avoir remplacé en 1995, Jacques Chirac prit à peine six mois pour faire une volte-face similaire, passant de la guerre pour l'emploi à la campagne en faveur de la réduction des déficits publics comme "la priorité des priorités" de son gouvernement. Et maintenant, un mois seulement après la victoire de la gauche aux élections législatives, le Premier ministre, Lionel Jospin, homme terne mais réputé sincère, paraît prêt à effectuer un grand écart. [...] Lionel Jospin a signé le Pacte de stabilité européen sans modifier une virgule. Il a commencé à parler, non seulement du besoin de "stabiliser" mais de réduire le déficit budgétaire, qui semble approcher les 3,5 % à 3,7 % du PIB. Les ministres ont re pour instruction d'assortir tout accroissement des dépenses de réductions d'un montant équivalent. Et toute augmentation des revenus qui résulterait d'une croissance économique plus forte doit être consacrée "en priorité" à la réduction du déficit. » n Business Week + La France à la recherche de la renaissance économique « Le nouveau gouvernement socialiste français a pris le pouvoir après avoir promis aux électeurs un fort accroissement de l'emploi. Mais le programme du Premier ministre Lionel Jospin de créer 700.000 postes dans le secteur public d'ici à l'automne ne produira pas la renaissance économique dont la France a besoin. Cette promesse ne parvient même pas à convaincre l'opinion publique. Selon une enquête récente, une majorité d'électeurs pense déjà que le nouveau régime ne parviendra même pas à finir son mandat de cinq ans. Pour survivre, Jospin doit trouver une baguette magique, et il n'a pas besoin d'aller très loin pour la trouver. Le 25 juin, les patrons de sept petites sociétés de haute technologie se sont réunis à Paris pour créer une association d'entreprises qui doublent leur chiffre d'affaires au moins tous les cinq ans. Leur but est de faire du lobbying auprès de la France pour obtenir des réformes qui encourageraient d'autres entrepreneurs comme eux. [...] Si ce nouveau groupe, baptisé Croiance Plus, réussit à persuader les hommes politiques de la nécessité de prêter davantage d'attention aux sociétés qui créent des emplois qu'aux géants qui drainent les coffres de l'Etat, les socialistes pourraient mettre la France sur le bon chemin. » n Financial Times + L'Union européenne a peur de la fusion Boeing-McDonnell « La crainte d'une guerre commerciale entre les Etats-Unis et l'Europe se précise après l'avis d'un panel européen sur les questions de compétition internationale qui a estimé que l'accord entre Boeing et McDonnell devrait être bloqué. Et cela jusqu'à ce que les termes de cet accord soient profondément changés... Si cette fusion devait intervenir en total désaccord avec l'avis européen, Bruxelles aéjà fait savoir que cette « nouvelle entreprise » pourrait être déclarée illégale et, de ce fait, se voir infliger une amende qui pourrait représenter jusqu'à 5 milliards de dollars, c'est-à-dire l'équivalent de 10 % du chiffre d'affaires de Boeing. » n
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