La Banque Hervet attendra

Par latribune.fr  |   |  160  mots
Secourue en 1994 par l'Etat, qui lui a apporté 900 millions de francs pour éponger ses pertes de 1,2 milliard de francs de l'exercice 1993, la Banque Hervet a, depuis cette époque, renoué avec les bénéfices. Avec 71,3 millions de profits en 1996, l'établissement s'était même replacé en position très favorable dans l'ordre des privatisations, au point que sa mise sur le marché était programmée pour juin, sous la forme d'une offre publique de vente. Mais l'alternance a modifié la donne et la privatisation de la Banque Hervet est à présent remisée dans les cartons, pour au moins deux raisons. D'une part, parce que le gouvernement doit traiter prioritairement des dossiers bien plus lourds, comme celui du GAN-CIC. D'autre part, parce que l'établissement n'entre pas dans les critères retenus par Lionel Jospin pour justifier les privatisations, qu'il s'agisse de l'impératif bruxellois ou de la nécessité de stopper les injections d'argent public dans l'entreprise. n