L'éloge de la volonté

Plus que par la diffusion d'une « Marseillaise » abrégée, c'est par un éloge du volontarisme que Jacques Chirac a voulu s'inscrire dans le registre gaullien. Volonté présidentielle : « Plus ferme sera notre volonté, (...) plus forte sera la France. » Volonté gouvernementale : après avoir immédiatement félicité Alain Juppé, le chef dl'Etat a insisté à deux reprises sur la « mobilisation » du gouvernement « tout entier ». Volonté nationale : le président, citant attentats et grèves, a salué le comportement de ses concitoyens. Cette « mobilisation de toutes les énergies » influera même sur la croissance : « Pour 1996, beaucoup dépendra de nous. La croissance sera aussi ce que nous la ferons. » Le 10 septembre, Jacques Chirac reconnaissait qu'il n'avait pas de « baguette magique ». A la magie, il a donc décidé de substituer la volonté.
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