L'assureur italien Unipol, actionnaire à moins de 2 % de Banca Nazionale del Lavoro (BNL), suit attentivement l'évolution de l'actionnariat de la banque italienne, convoitée par l'espagnol BBVA, a-t-il indiqué hier. En revanche, il dément envisager une augmentation de capital pour racheter les 8,7 % de l'assureur Generali dans BNL. "Unipol et sa société mère Finsoe n'étudient aucune hypothèse d'augmentation de capital", souligne l'assureur. Selon la presse italienne, un front de défense autour d'Unipol, de Banca Monte dei Paschi (BMPS), actionnaire à 4,5 %, et des actionnaires dissidents de BNL regroupés dans un pacte détenant 24 % du capital, a du mal à se concrétiser. Le gouverneur de la Banque d'Italie, Antonio Fazio, tente d'organiser un regroupement d'actionnaires pour éviter que BNL soit repris par BBVA, actionnaire à 14,7 %. Les dirigeants de BMPS et des fondations actionnaires de la banque siennoise auraient rencontré hier des responsables de la Banque d'Italie à ce sujet. Cette dernière doit communiquer aujourd'hui au BBVA ses observations concernant son projet.