Pourquoi ne pas faire plus simple ?

"Face à une mesure dont le mode de calcul est compliqué, qui entraîne presque automatiquement des tracas de contrôle fiscal, et qui est difficile à appréhender, pourquoi ne pas faire simple, lisible et non contesté", s'interroge Alain Richemond. Pour cet économiste (*), il ne s'agit pas de remettre en cause le CIR. "C'est une bonne mesure mais ses modalités d'application sont jonchées d'obstacles qui lui font perdre de sa puissance, poursuit Alain Richemond. Il faut donc la rendre plus efficace." Mais, si on n'arrive pas à faire moins compliqué, "n'a-t-on pas intérêt à engager une réflexion sur la baisse de l'impôt sur les sociétés (IS), réforme qui aurait le mérite de la simplicité, de la lisibilité par tous et qui ne serait pas contestée". Cela dit, le vrai problème pour l'ensemble des entreprises demeure un taux de l'IS parmi les plus élevés d'Europe. Si on pouvait diminuer ce seuil, les entreprises pourraient davantage investir dans l'équipement, l'immatériel ou la R&D dont elles savent que c'est le moteur de la croissance. Cela produirait un effet d'entraînement.Y. de K.(*) Auteur de "La Résilience économique". Ed. d'Organisation.
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