Un accompagnement ciblé souhaité

Christophe Bianchi, ingénieur docteur en physique, spécialiste de la microélectronique, a choisi, après quatre ans passés dans la Silicon Valley, de revenir en France, notamment pour des raisons familiales, et d'y créer une entreprise. Il a apprécié justement le "maillage" mis en place par Provence Promotion dans un esprit proche des clusters à l'américaine, ainsi que d'autres initiatives associatives qui permettent aux rapatriés d'échanger et de trouver des solutions, financières, juridiques, managériales ou scientifiques. Un constat que partage Frédéric Serre, lui aussi resté cinq ans outre-Atlantique, pour qui l'existence d'organismes "facilitateurs" constitue un vrai "plus" pour les candidats au retour. "Le candidat au retour, entrepreneur ou non, ne souhaite pas être pris en charge, il attend un accompagnement efficace pour faire face aux besoins que lui-même a identifiés", témoigne-t-il. Ces rapatriés-créateurs battent en brèche plusieurs idées reçues, à l'image de Thierry Valet, à la tête d'In Silicio, qui développe des logiciels de CAO. Il estime avoir ren- contré en France tant les compé- tences pour mener à bien son projet qu'un soutien financier. Son entreprise, qui a été lauréate du concours national d'aide à la création d'entreprises de technologie innovante du ministère de la Recherche, a pu bénéficier de prêts régionaux, du système des incubateurs, et de conditions spécifiques en matière de charges. Pour lui, des conditions objectivement favorables existent en France pour la création d'entreprises innovantes, mais il faut "dépasser une certaine inefficacité à transformer la compétence et l'innovation technique en activité économique".
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.