La trace des Perses au British Museum

Le British Museum de Londres propose de redécouvrir la richesse et la splendeur des Perses qui, de 550 à 330 avant Jésus-Christ, ont créé le plus grand empire au Proche-Orient, de l'Afrique du Nord aux confins de la vallée de l'Indus. En se basant sur les sources orientales plutôt que sur les textes classiques, le musée apporte un nouvel éclairage sur cette période oubliée et remet en question les mythes qui ont présenté les Perses comme despotiques. Du plus petit au plus grand, les nombreux objets présentés dans un espace un peu trop restreint proviennent pour la plupart du Musée national d'Iran et du Musée de Persépolis. Les statues de Darius ainsi que diverses représentations de Cyrus et Xerxès attestent de l'immense pouvoir de ces monarques tandis que les bas-reliefs représentant des prêtres, des serviteurs et des courtisans témoignent de la richesse de leur cour dans les palais de Suse et de Persépolis. Leur art de vivre luxueux est révélé par des coupes d'or et d'argent finement décorées, des gobelets en corne sculptée, des plateaux en pierre polie ainsi que des bijoux.La chute de Persépolis, tombée sous les armées d'Alexandre le Grand en 331 av. J.-C., marqua la fin de l'empire de la Perse antique, mais certains éléments du système de gouvernement persistèrent, grâce à Alexandre lui-même. Parmi l'héritage laissé par les rois perses figure le Rouleau de Cyrus, considéré comme la première Déclaration des droits de l'homme, en raison de sa tolérance religieuse. British Museum, jusqu'au 8 janvier 2006. www.thebritishmuseum.ac.uk.
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