Les autres films de la semaine

" MON NOM EST TSOTSI "Rédemption en Afrique du Sud. Tsotsi (" voyou ") a oublié son nom en même temps que son passé. Petit chef de gang, il survit dans un bidonville de la banlieue de Johannesburg. Il vole une voiture à l'arrière de laquelle se trouve un enfant, ce qui va lui permettre de retrouver sa mémoire et son humanité. Oscar du meilleur film étranger, Mon nom est Tsotsi signale l'émergence timide d'un cinéma sud-africain (six films produits en 2005). Malgré des qualités indéniables - les images crépusculaires et les airs de kwaito, la musique des townships, qui rythment le film - il s'agit d'une histoire de rédemption classique aux rebondissements un peu trop attendus. L. H." LUCY "Adulte avant l'heure. Maggy a 18 ans. Mère célibataire, elle a tenu à garder son bébé, Lucy, sans vraiment se douter - elle l'avouera plus tard - des difficultés qui l'attendaient. D'abord chez sa mère, elle emménage ensuite avec Gordon rencontré en discothèque. Une vie de couple qui précipite les deux jeunes dans un monde adulte auquel ils ne sont pas préparés, l'enthousiasme du début s'effaçant rapidement derrière l'enlisement et la frustration à un âge où on se voudrait libre. Pour son second long métrage, le réalisateur allemand Henner Winckler réalise une belle tranche de vie, sobre et sensible. O. L. F." LES REJETONS DU DIABLE "Affreux, sales et méchants. Avec un réalisateur qui se fait appeler Rob Zombie, on se doute que les Rejetons du diable n'est pas destiné aux enfants. Cet ancien hard-rocker signe un second film poisseux mettant en scène une famille de psychopathes violents et pervers en cavale. Les Rejetons du diable confirme cette nouvelle tendance du film d'horreur (Hostel en mars, Wolf Creek en août) qui préfère susciter le dégoût plutôt que la peur en accumulant les scènes malsaines de tortures et de sadisme. Franchement inquiétant pour l'avenir du genre. O. L. F." ILS "Intrusion. Avouons-le, la France ne s'est jamais vraiment illustrée par ses films d'horreur. Mais Ils laisse un espoir. Sans être un monument de terreur, et sans éviter quelques longueurs, cette traque d'un jeune couple dans sa propre maison par des assaillants qu'on ne voit jamais est plutôt bien menée. David Moreau et Xavier Palud, tous deux scénaristes et réalisateurs, lorgnent du côté du Projet Blair Witch et misent sur le réalisme avec une caméra nerveuse portée à l'épaule et des acteurs crédibles (Olivia Bonamy et Michaël Cohen). Efficace. O. L. F.
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