Les pétroliers refusent d'être convoqués à Bercy

Les compagnies réunies au sein de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) veulent éviter un nouveau psychodrame sur les prix à la pompe. Elles rejettent donc par avance l'idée d'une nouvelle table ronde évoquée à Bercy, qui avait déjà convié les pétroliers le 16 septembre 2005, après la flambée du brut provoquée par le passage du cyclone Katrina. Cette première réunion avait accouché d'une souris mais les Total, Esso et autre Shell refusent cette fois d'être mis sur la sellette. Pourtant, la baisse plus forte que prévu des stocks pétroliers aux États-Unis a propulsé hier les cours du baril vers de nouveaux sommets, le baril atteignant 74 dollars à Londres et 72,08 dollars à New York. Et, en France, les automobilistes doivent s'attendre à payer plus cher leur essence dans les semaines à venir.
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