Jusqu'à hier, les marchés tablaient sur un nouveau relèvement des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en septembre. Il pourrait n'intervenir qu'en octobre. Jean-Claude Trichet n'a pas modifié le phrasé de sa déclaration par rapport à juin et a omis d'introduire le sésame de la " vigilance " . Si le vocable n'apparaît pas dans le bulletin mensuel de la BCE d'août, cela impliquera un report de la hausse du taux directeur de 4 % à 4,25 % de septembre à octobre. Les colombes, qui ne souhaitent pas que le loyer de l'argent finisse l'année à 4,50 %, auraient remporté une manche, car dans cette hypothèse le délai serait trop court pour un nouveau tour de vis en décembre. La Banque d'Angleterre a quant à elle relevé hier ses taux de 5,50 % à 5,75 %.