Les constructeurs français ont atteint un point bas historique l'an dernier dans l'Hexagone. Ils s'y octroient 51,8 % seulement des immatriculations de voitures neuves, contre 54,3 % en 2006. Attaqués de toutes parts sur leur marché intérieur, les groupes tricolores perdent globalement du terrain, malgré la bonne tenue de Citroën qui ne parvient pas à compenser les contre-performances de Peugeot et Renault. Les généralistes japonais Toyota, Honda ou Suzuki leur taillent des croupières, aidés par leur réputation de fiabilité, des gammes variées et le bas cours du yen qui favorise leur agressivité commerciale. L'américain Ford regagne aussi du terrain, tout comme l'italien Fiat qui ravit des clients dans l'entrée de gamme, avec des modèles amusants et pas chers. À l'autre extrémité, les français se retrouvent en concurrence avec les spécialistes allemands du luxe, qui sont descendus en taille ces dernières années. L'allemand BMW a ainsi fortement progressé avec sa propre marque mais également le label Mini, de plus en plus populaire auprès des anciens possesseurs de Peugeot ou Renault.

latribune.fr

26 Sept 2008, 6:23

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