Féroce guerre des prix en vue dans l'aérien

L'ouverture du ciel transatlantique, début avril, donne des frissons aux compagnies aériennes américaines et européennes. La crise financière et la perspective d'un ralentissement économique aux États-Unis, voire d'une récession, risquent de peser sur le trafic. La libéralisation tant attendue des services aériens ne se fera pas dans le climat porteur espéré l'an dernier, lors de la signature des accords. Au contraire. Et il sera très difficile pour les compagnies d'ajuster la capacité à la baisse, au moins sur les lignes transatlantiques au départ de Londres-Heathrow et, dans une moindre mesure, l'axe Paris-New York. La guerre des prix s'annonce ­terrible.­­ Elle laissera les compagnies sans marge de manoeuvre pour répercuter la cherté du prix du baril, comme cela est possible en période porteuse. Les compagnies les plus vulnérables devraient être British Airways et Virgin Atlantic, toutes deux extrêmement dépendantes du marché transatlantique.
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