La crise issue des crédits subprimes n'aura finalement coûté " que " 1,2 milliard d'euros à la première banque française par sa capitalisation boursière. Si la filiale américaine Banc- West et le pôle banque de financement et d'investissement portent les marques des dépréciations d'actifs consécutives à la crise, BNP Paribas tient ses concurrents à distance. Au final, sur l'année, la banque atteint un nouveau record avec un bénéfice net de 7,8 milliards d'euros. Mieux, alors que les banques américaines commencent à annoncer de nouvelles provisions liées à la crise pour 2008, les dirigeants de BNP Paribas excluent de nouvelles dépréciations significatives pour leur groupe. Désireux d'étouffer les rumeurs sur le lancement prochain d'une offre sur la Société Générale, l'état-major de l'établissement insiste sur la difficulté à évaluer les conséquences de l'affaire Kerviel.