La Bourse de New York affecte peu les places européennes

Les places européennes, bien orientées en début de séance vendredi, ont certes connu une volte-face dans la foulée de Wall Street qui dès l'ouverture avait cédé plus de 1,5 %, mais, exception faite de Paris, elles ses sont pour la plupart montré relativement résistantes. Londres : (- 0,5 %) FT 100 : 3.743,2 L'indice Footsie des cent principales valeurs de la Bourse de Londres a terminé en repli de 17,5 points, alors qu'il était en forte hausse avant les chiffres de l'emploi américain. Néanmoins, sur la semaine la progression de l'indice atteint 0,8 %. La place londonienne bénéficie d'une accalmie sur le front politique, le Premier ministre John Major, ayant fait savoir qu'il ne provoquerait pas d'élections anticipées avant la date butoir de mai 1997. Selon la maison de courtage Société Générale Strauss Turnbull, on pourrait retrouver le Footsie entre 3.900 et 4.100 d'ici à la fin de l'année, les opérateurs ne redoutant plus le retour promis des Travaillistes au pouvoir l'an prochain. Francfort : (+ 0,24) DAX : 2.583,49 La Bourse de Francfort a de nouveau battu vendredi le record historique enregistré la veille, l'indice DAX des trente valeurs vedettes gagnant 6,10 points. Mais la place allemande était close lorsque sont tombées les statistiques de l'emploi aux Etats-Unis en juin qui ont contaminé les autres places européennes. Sur le marché électronique Ibis on a observé une baisse de plus de vingt points, à 2.562,23 par rapport à la clôture officielle. Sur le marché obligataire, très fortement dépendant des T-bonds américains en raison de la part importante de la dette publique allemande détenue par des investisseurs étrangers, le tension était vive, le rendement des bunds à dix ans passant de 6,52 % jeudi à 6,60 %. Milan : (- 0,37 %) Mibtel : 10.514 La Bourse de Milan a cédé un peu de terrain, peu affectée par les soubresauts américains. La morosité était d'ordre domestique : les opérateurs ont en effet été déçus par l'indice officiel des prix en juin, qui fait apparaître une hausse de 3,9 % de l'inflation en rythme annuel. Le gouverneur de la Banque centrale avait déjà fait savoir que la baisse tant attendue des taux d'intérêt italiens n'interviendrait que si l'inflation tombait durablement en dessous de 4 %. La détente est donc partie remise, jusqu'à confirmation de la meilleure orientation de l'indice. Tokyo : (- 0,3 %) Nikkei : 22.232,42 Un climat négatif a prévalu toute la semaine dernière sur la place japonaise, où l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 60,49 points à la veille du week-end, soit une dégradation de 1,3 % sur les cinq dernière séances. L'activité s'est fortement ralentie, les investisseurs étrangers qui tirent traditionnellement la cote étant restés à l'écart des transactions, notamment en raison de la fête de l'Indépendance aux Etats-Unis. Des secousses ne sont pas impossibles lundi, Tokyo prenant en compte le coup de tabac intervenu vendredi à Wall Street.
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