RM + Saint-Gobain retire quatre filiales

Par latribune.fr  |   |  334  mots
Par souci de simplification, le groupe Saint-Gobain va lancer des offres publiques de retrait suivies d'un retrait obligatoire (OPR-RO) sur quatre de ses filiales actuellement inscrites au relevé quotidien du marché hors cote dont on sait que la disparition est programmée. Il s'agit de Pont-à-Mousson (98,94 % du capital et des droits de vote étant actuellement contrôlés par le groupe, soit 4,4 millions d'actions), Saint-Gobain Emballage (99,86 % et 1,6 million d'actions), la SEPR (99,91 % et 1,58 million d'actions) et Quartz et Silice (99,48 % et 3,5 millions d'actions). Ces opérations, qui ont reçu le 1er juillet le feu vert du CMF (Conseil des marchés financiers), auront lieu par l'intermédiaire de la BNP. Un avis officiel précisera les conditions d'ouverture et de mise en oeuvre du retrait obligatoire et notamment la date de sa prise d'effet. La suspension de cotation des titres intervenue depuis le 13 juin, est maintenue. Le CMF a aussi donné son feu vert aux prix auxquels Saint-Goban propose de libeller ses offres, étant précisé que Saint-Gobain prendra en charge les frais de courtage des vendeurs de titres selon le barème suivant (majoré de la TVA) : 0,30 % de 100.000 à 600.000 francs et 0,15 % au-dessus de 600.000 francs. Les prix proposés sont de 1.500 francs par action Pont-à-Mousson (dernier cours : 1.198 francs), 4.200 francs par action Saint-Gobain Emballage (3.807 francs), 3.200 francs par action SEPR (1.328 francs) et 125 francs par action Quartz et Silice (30,05 francs). Transactions rares. Chez Saint-Gobain, on explique que le maintien de ces titres au relevé quotidien du hors-cote ne se justifiait plus, compte tenu du faible volume de transactions qu'ils enregistraient, soit quelques unités par semaine sur Pont-à-Mousson, quelques unités par mois sur Saint-Gobain Emballage et SEPR (Société européenne de produits réfractaires) et quelques unités par an sur Quartz et Silice. Conformément aux règles en vigueur, les titres seront retirés du relevé quotidien du hors-cote à l'issue de l'OPR et sur ceux qui n'auraient pas été ensuite retirés, les fonds seront bloqués pendant trente ans. P. Su.