En dépit de la reprise observée à Wall Street, la Bourse de Paris a terminé hier en légère baisse dans un marché sans conviction. L'indice CAC 40 a cédé 0,12 % à 2.076,57 points dans un volume de 4,18 milliards de francs dont 2,5 milliards sur les valeurs du CAC 40. De l'avis de plusieurs professionnels, cet immobilisme traduit les anticipations de durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Sur le Matif, l'échéance septembre du contrat notionnel a légèrement progressé de 10 centièmes à 121,38. Canal+ : - 2,5 % L'action Canal+ a terminé en repli de 2,5 % à 1.173 francs après avoir enregistré un plus bas en séance à 1.156 francs. Le marché a été animé avec 204.000 titres négociés. L'action a été pénalisée par la signature de l'accord entre BSkyB et le groupe Kirch. BSkyB a quitté l'alliance Bertelsmann, Canal+ et Havas. Ce revirement a pour conséquence d'isoler Canal+ et Bertelsmann en Allemagne. La société de Bourse Leven estime que cette situation ne perdurera pas. Selon son analyste, Canal+ pourrait par exemple se rapprocher de Kirch/BSkyB. Rhône-Poulenc : - 0,3 % Les actionnaires du groupe Rhône-Poulenc ont apporté 73,4 % des coupons pour recevoir leur dividende en actions. Ce sont donc 6.318.584 actions qui ont été créées, permettant ainsi d'augmenter les fonds propres du groupe de 707,7 millions de francs. Les actions nouvellement créées seront cotées à partir de la deuxième quinzaine de juillet. Rhône-Poulenc SA avait proposé à ses actionnaires de recevoir leur dividende en numéraire ou en actions au prix nominal de 112 francs. Hier le titre, qui gagne 26 % depuis le début de l'année, a terminé en légère baisse de 0,3 % à 131,60 francs dans un volume de 286.000 titres. Schneider : + 1,7 % En hausse de près de 52 % depuis le début de l'année, l'action Schneider a encore gagné 1,7 % à 253,90 francs dans un volume de 309.000 titres. Selon un opérateur, la valeur n'est toujours pas considérée comme trop chère en dépit d'un PER (rapport cours/bénéfice) de 24 pour 1996 et de 19 pour 1997. Ce même professionnel estime que les structures du capital ne paraissent pas homogènes et qu'une opération extérieure n'est pas à exclure. « Le titre conserve encore un bon potentiel compte tenu de la position de numéro un du groupe dans le domaine des biens d'équipement », ajoute-t-il. Stelax au nouveau marché à 5,17 francs Stelax Industries Ltd qui exploite une usine de transformation de l'acier inoxydable au Pays de Galles et qui est déjà cotée au Nasdaq, sera introduite le 11 juillet sur le nouveau marché au prix définitif de 5,17 francs. L'opération a lieu selon la procédure du placement global garanti et portera sur un maximum de 1.250.000 titres.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:29

Partager :