Les chiffres du chômage américain ont provoqué vendredi dernier, comme chaque mois maintenant, la baisse du mois, avec 44 points en ligne droite sur le CAC 40 Future. Eric Parent, président d'Elysée Finance, une société de gestion spécialisée sur le marché des valeurs moyennes, est baissier à court terme tout en gardant à l'esprit que les chiffres de l'inflation américaine ont à chaque fois provoqué une hausse suite à chaque baisse due aux chiffres sur le chômage. Au niveau technique, il constate que le CAC 40 cash a testé à nouveau sa droite support dans le canal haussier depuis octobre 1995 (voir graphique) sans parvenir à l'enfoncer. Le CAC 40 a même rebondi dessus en séance. La question est maintenant de savoir si le marché va casser à la baisse, en enfonçant dans un premier temps son support, puis en cassant les 2.073 cash, point de confirmation d'une nouvelle tendance baissière. Ce scénario baissier marquerait probablement la fin des espoirs de hausse pour cet été, scénario renforcé par un passage sous les 2.041. A la hausse, Eric Parent observe que le marché est « lourd » et a du mal à décoller. Sur la zone des 2.130-2.140, les vendeurs reprennent la main et le CAC 40 redescend. Jérôme Favier, responsable du CAC 40 Future chez MFK Futures, est lui aussi baissier et attend que la droite soit cassée pour vendre des calls échéance août, sur le Monep, celui-ci estimant que « le bruit » à court terme sur les futures rend une intervention sur les options moins risquée. GLOSSAIRE : le « bruit », sur un marché, représente les tendances mineures qui se forment à court terme et qui brouillent l'interprétation de la tendance de fond. Charles DEREEPER

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:28

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