Solution de compromis chez Eramet, quatrième producteur de nickel

Hier, les solutions de compromis ont prévalu à Eramet lors de la désignation du nouveau conseil d'administration. Le nouveau conseil du numéro quatre mondial du nickel « consensuel, de l'aveu d'un des proches du dossier, dose de manière relativement subtile les diverses sensibilités en présence ». Ainsi la reconduction à la présidence d'Yves Rambaud rassure les actionnaires et administrateurs étrangers. Ils « ont le sentiment que Paris ne cherche plus à imposer en force une solution ». En remplaçant certains administrateurs liés à l'Etat par de grands commis dotés d'une expérience industrielle, « le conseil d'administration d'Eramet retrouve un sens plus aigu des intérêts de l'entreprise », commente un proche du dossier. Du coup, la mission d'exploration de Philippe Essig permet de dépassionner le débat. L'ex-PDG de la SNCF doit étudier l'ensemble des solutions industrielles envisageables (mines ou usines) en Nouvelle-Calédonie. Mais tout n'est pas réglé. Deux personnalités calédoniennes doivent entrer au conseil. Si, côté sensibilité RPCR, « le choix s'annonce plutôt simple, côté indépendantiste, la désignation d'un administrateur s'annonce beaucoup plus complexe. L'Union calédonienne avait fait du départ d'Yves Rambaud une question de principe », commente un proche du dossier. L'affaire de l'usine du Nord divise les sensibilités composant la mouvance indépendantiste. Et ce poste d'administrateur de relancer la polémique. (Lire aussi en
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