La direction de Generali mise sur Mediobanca

Les rumeurs se succèdent à propos de Generali mais ses dirigeants restent de marbre. Alors que la possibilité d'un nouveau courrier de l'hedge fund activiste Algebris mettant en cause la direction de l'assureur est murmurée en Italie, l'administrateur délégué de Generali, Giovanni Perissinotto, a affiché hier dans une pleine page du Corriere della Sera le même flegme que le mois dernier. Il a en substance répété ses déclarations à La Tribune du 12 décembre soulignant que, " si les résultats sont bons, cela signifie qu'il ne faut pas changer la gouvernance ". Et l'assureur s'attend justement à boucler un exercice 2007 excellent... Il a même précisé que Generali dispose d'au moins 3 milliards d'euros en caisse, sans compter sa capacité d'endettement, pour faire des acquisitions sur le marché américain ou " de langue anglaise ". Perissinotto a surtout renouvelé son soutien au président de Generali, Antoine Bernheim, objet de rumeurs d'un départ anticipé avant la fin de son mandat en avril 2010. " Le conseil d'administration vient à peine d'être renouvelé [en avril 2007, Ndlr] et n'arrive à échéance qu'en 2010 ", répond Perissinotto à propos d'un départ de son président. L'inconnu de cette équation reste cependant le rôle du principal actionnaire de Generali : la banque Mediobanca. " Mediobanca nous a toujours soutenus ", explique Perissinotto. Mais il n'est pas certain que cela perdurera : " J'espère qu'il nous sera possible de continuer à compter surMediobanca. "
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