Daniel Havis ne sera plus président du Gema en juillet

Par latribune.fr  |   |  378  mots
Révélée hier par La Lettre de l'assurance, cette information a été confirmée à La Tribune par l'intéressé : " Je m'arrête car j'ai accompli ma mission ", a-t-il déclaré. Élu à la tête du groupement des entreprises mutuelles d'assurance (qui compte la Macif, la Maif, la Matmut, etc.) en février 2004, à la suite de la disparition précoce de son prédécesseur, Jacques Roché, il a été réélu en juillet 2006 pour trois ans. " J'ai été réélu avec la mission de travailler au rapprochement entre la FFSA et le Gema ", rappelle-t-il. L'Association française de l'assurance (AFA), réunissant les deux familles de l'assurance capitaliste et mutualiste, a vu le jour en juin 2007, avec Daniel Havis comme premier président pour un an. " Je vais quitter les deux présidences en même temps, celle du Gema et de l'AFA ", précise-t-il. Sans se prononcer sur les rumeurs selon lesquelles le président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), Gérard de La Martinière, mettrait fin lui aussi par anticipation à son mandat en juin 2008, au lieu d'attendre le terme officiel, en juin 2009. Daniel Havis concède : " C'est bien qu'une nouvelle équipe se mette en place pour faire vivre l'association, lui donner le souffle dont elle a besoin sur le long terme ".BOULEVERSEMENTSL'éventualité de ces deux changements simultanés à la tête des fédérations présage-t-elle de bouleversements plus profonds, alors que la profession de l'assurance veut présenter un front uni, afin d'être mieux entendue par les pouvoirs publics ? On peut le supposer. Une tentative de réorganisation interne a déjà avorté il y a quelques mois à la FFSA. Du côté du Gema, Daniel Havis, par ailleurs président directeur-général du groupe Matmut, souligne cependant : " personne ne m'a demandé de partir ". Il rappelle que, en tant que dirigeant opérationnel d'une société, il a besoin de disponibilité. " Je fais le choix de me concentrer sur la Matmut, dont les structures viennent d'être réformées et les équipes renforcées ", insiste-t-il. Il ne quitte cependant pas tous ses mandats, puisqu'il reste vice-président de la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF).