Les PME favorables à un référentiel unique

Loin de faire l'unanimité, il est critiqué sur sa complexité et sa capacité à répondre aux besoins des entreprises. Mais, si l'on en croit une enquête de Mazars et du European Financial Reporting Advisory Group (Efrag), 80 % des 1.500 PME interrogées dans six pays européens (Allemagne, France, Italie, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Espagne) sont favorables à un référentiel comptable commun en Europe. Même si 48 % le souhaitent optionnel contre 44 % obligatoire.Les PME en attendent surtout la production d'un jeu de comptes pertinent pour l'information de tous les tiers ainsi qu'une gestion et une communication plus aisées en interne. La comparabilité des comptes ne vient qu'après. Pour elles, le référentiel unique devrait bénéficier en priorité aux apporteurs de capitaux, au fisc et au management, jugés comme les principaux utilisateurs de comptes au détriment des clients, fournisseurs et employés.DIFFICULTE D'INTERPRETATION DES NORMESSi elles sont enthousiastes, les entreprises sondées sont conscientes des problèmes liés à ce système. Près de7 sur 10 citent la la difficulté d'interprétation des normes et la hausse du coût de tenue de la comptabilité. Autre souci, l'avantage concurrentiel des réseaux d'audit susceptible d'augmenter les honoraires. L'enquête montre par ailleurs qu'une courte majorité de PME veut évaluer plus d'actifs à leur juste valeur. Mais le projet IFRS pour PME dépasse sans doute leurs besoins, le recours à la juste valeur étant possible pour la plupart des actifs, voire obligatoire pour certains actifs financiers.
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